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Green friday

rubenmartin73

Dernière mise à jour : 11 févr. 2022





Les jeunes du mouvement Fridays for future, Vendredi pour l'avenir, dont la militante Greta Thunberg s'est rendue célèbre alors qu'elle n'avait que 15 ans lorsqu'elle a lancé une grève scolaire pour le climat en novembre 2018, sont de nouveau descendues dans la rue vendredi 24 septembre pour réclamer justice pour le climat.


Les exigences de ce mouvement depuis la Déclaration de Lausanne sur le climat d'août 2019 sont de maintenir l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, de garantir la justice et l'équité climatiques, et d'utiliser la meilleure science actuellement disponible unie.

Dès Fridays for future, ils considèrent que les efforts faits dans les institutions sont insuffisants et considèrent même que les objectifs qui ont été décidés dans l'Accord de Paris de 2015 ne vont pas au-delà de vaines promesses.


Engagé et actif sur différents fronts et déterminé à éveiller les consciences, le message de ce mouvement a imprégné la population mondiale de tous âges. Ses efforts pour la préservation de la planète passent par la réduction des émissions de gaz dans l'atmosphère qui produisent l'effet de serre, la suppression des investissements dans les combustibles fossiles, ciblant la Standard Chartered Bank pour financer l'expansion de ce type de combustibles, la protection des zones de population les plus touchées, la protection de l'Amazonie, le retrait de la politique agricole commune et le renforcement de l'action en matière d'urgence climatique de l'Union européenne.

Les jeunes accusent les pays les plus riches de la situation actuelle du changement climatique, les accusant d'avoir contracté une dette climatique historique avec le reste du monde.

Les grèves menées par ces élèves qui décident de ne pas aller à l'école pour attirer l'attention et faire valoir leurs revendications face à la situation actuelle qui compromet l'avenir consistent en des journées culturelles de désobéissance civile non-violente.


Les institutions sont en train de finir la préparation de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique COP26, qui aura lieu prochainement entre le 31 octobre et le 12 novembre, à Glasgow. Les différents acteurs concernés, pays, entreprises, société civile et personnes en première ligne dans la lutte contre le changement climatique, doivent œuvrer ensemble pour accélérer la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur le climat.


La pluralité des participants à la COP 26 devrait aussi servir à préciser les intentions des différents acteurs puisque certains d'entre eux se sont exprimés dans dans d'autres rencontres comme le Sommet des dirigeants sur le climat à l'occasion du Jour de la Terre en avril dernier, organisé aux États-Unis après que le président Biden a tenu sa promesse de ramener son pays à l'Accord de Paris. Biden lui-même s'est engagé lors de ce sommet à réduire les émissions de gaz à effet de serre, d'ici 2030, entre 50% et 52% au-dessous de ses émissions de 2005 et la neutralité des émissions en 2050. La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, ne pouvait que réitérer son engagement à atteindre la neutralité en matière d'émissions d'ici 2060.


En ce qui concerne la communauté scientifique, le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Changement Climatique a publié en août de cette année son dernier rapport dans lequel l'accélération du réchauffement climatique et les effets qu'il provoque dans toutes les régions de la Terre inégalement sont vérifiés. Dans le communiqué du 9 août, il est prévenu qu'« à moins que les émissions de gaz à effet de serre ne soient réduites immédiatement, rapidement et à grande échelle, limiter le réchauffement à environ 1,5 ºC voire 2 ºC sera un objectif inaccessible.

Il conclut également que « les projections du rapport indiquent qu'au cours des prochaines décennies, les changements climatiques augmenteront dans toutes les régions. Selon le rapport, avec un réchauffement climatique de 1,5°C, il y aura une augmentation des vagues de chaleur, les saisons chaudes s'allongeront et les saisons froides se raccourciront ; alors qu'avec un réchauffement climatique de 2°C les épisodes de chaleur extrême atteindraient plus fréquemment des seuils critiques de tolérance pour l'agriculture et la santé. »


Reste à savoir si les jeunes de Fridays for future participeront à la prochaine COP26, puisque Greta Thunberg elle-même, qui a participé à la COP24 à Katowice et à la COP25 à Madrid avec des discours très critiques, avait appelé au boycott de l'événement de Glasgow au mois d'avril en raison d'un accès inégal aux vaccins contre le virus COVID19.

La jeune Suédoise devenue une icône mondiale de l'activisme environnemental chez les jeunes, a déclaré lors de son discours à la COP25 que « le vrai danger n'est pas l'inaction mais que les patrons et les dirigeants font croire aux gens qu'il y a des actions en cours alors qu'en réalité il n'en est rien fait en dehors des opérations de comptabilité et de communication ».


Traducción propia R.M.N. 25/09/2021


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